COURRIER DES LECTEURS : Les gauchistes et notre 1er Mai
Je ne peu que présenter mon sentiment de pitié (ou d’amusement ?) au public de NATION quant à la réaction de l’extreme-gauche pour le 1er Mai. En effet, j’apprends par le biais de divers sites de cette mouvance politique - qui a été la mienne par le passé - que ces "démocrates" comptent contre-manifester aux cotés de la FGTB face à nous. Je ne peu que me poser (ou me reposer) quelques questions ...
Incessamment, ils ne peuvent s’empêcher de rappeler à leurs sympathisants/militants, dans chacun de leurs articles nous concernant, que NATION "se dit anti-capitaliste mais qu’au fond il ne l’est pas". Il faut toujours qu’ils reviennent avec cette fausse justification. Il s’agit peut-être de l’illustration de la peur de nous savoir donner raison à leur ancien électorat qui est passé depuis des années dans notre mouvance ...
1) Je cite, dixit : "Pourtant, cette organisation [ndlr : NATION] déclare vouloir en finir avec les syndicats actuels". Sans blagues ?!
Qu’avons-nous à faire avec des syndicats dont les dirigeants très douteux ne font que jouer le jeu du patronat depuis des années, prétendant "résister" au démêlement de la sécu, aux multiples licenciements, aux délocalisations etc .. mais qui dans le fond ne font RIEN ! Rien, si ce n’est que jouer la comédie médiatico-politique porteuse de l’illusion que le sort des travailleurs va s’améliorer alors que leur situation ne fait que se dégrader au fil de ces dernières années. Alors OUI, NATION veut en finir avec le pseudo-syndicalisme actuel ! OUI, NATION lutte pour la mise en, place, un jour, d’une véritable organisation syndicale défendant réellement et concrètement les intérêts des travailleurs !
2) Je cite, dixit : "Ils prétendent lutter « contre les excès du capitalisme » en refusant aux travailleurs le droit de s’organiser entre eux pour défendre leurs intérêts"
Depuis quand faut-il être communiste pour être "social" ? Depuis quand le refus du capitalisme devrait être un frein au droit d’entreprendre, au droit des travailleurs et des entrepreneurs à ne plus "lutter" l’un contre l’autre mais à se solidariser autour de projets pour le bien commun de la société ? Au nom de quoi la "dictature du prolétariat" serait-elle une solution adéquate, quand on constate les résultats que toutes ces idéologies économiques ont engendré au vingtième siècle (200 millions de morts !) ??
3) "Nation prétend défendre les intérêts des travailleurs en les divisant selon leur origine, leur religion et autres."
Je n’ai jamais lu cela sur le site de NATION. Mais puisque vous ne pouvez pas non plus vous empêcher d’évoquer la question des "origines" quand vous parlez du Mouvement auquel j’ai adhéré depuis un an, messieurs les "révolutionnaires", j’aimerais rappeler ce qu’il ne cesse pas de répéter à propos de l’immigration (et non pas à propos des immigrés, nuance). A savoir qu’elle n’était jamais qu’un ’outil au main du patronat pour faire baisser les salaires et augmenter le taux de chômage’. Que trouvez-vous à redire ?
Comme l’a osé écrire, il y a quelques jours, un journaliste (Philippe Cohen) dans le journal "Marianne" : " Où l’on apprend qu’un lobby de patrons se constitue pour régulariser leurs employés sans papiers, au moment où se développe une nouvelle offensive contre le Smic. Coïncidence ? Non cohérence !"
- http://www.marianne2.fr/Vive-les-sans-papiers,-a-bas-le-Smic- !_a85646.html
4) 1984 de George Orwell, un roman très visionnaire. Winston découvre que tout son système politique est une imposture universelle et mise tous ses espoirs sur le fer de lance de la résistance : Emmanuel Goldstein, vil opposant que toute la société doit repousser. Mais plus tard, après qu’il se soit fait capturé par l’appareil répressif, Winston apprendra que ce Goldstein n’était qu’une illusion, une fausse alternative collaboratrice avec les institutions du système.
Qui donc est le révolutionnaire ? Celui se met tout le système et ses idiots utiles sur le dos, ou celui qui croit qu’il va changer le sort des travailleurs en organisant une manifestation anti-fasciiiste avec la FGTB ?
Incessamment, ils ne peuvent s’empêcher de rappeler à leurs sympathisants/militants, dans chacun de leurs articles nous concernant, que NATION "se dit anti-capitaliste mais qu’au fond il ne l’est pas". Il faut toujours qu’ils reviennent avec cette fausse justification. Il s’agit peut-être de l’illustration de la peur de nous savoir donner raison à leur ancien électorat qui est passé depuis des années dans notre mouvance ...
1) Je cite, dixit : "Pourtant, cette organisation [ndlr : NATION] déclare vouloir en finir avec les syndicats actuels". Sans blagues ?!
Qu’avons-nous à faire avec des syndicats dont les dirigeants très douteux ne font que jouer le jeu du patronat depuis des années, prétendant "résister" au démêlement de la sécu, aux multiples licenciements, aux délocalisations etc .. mais qui dans le fond ne font RIEN ! Rien, si ce n’est que jouer la comédie médiatico-politique porteuse de l’illusion que le sort des travailleurs va s’améliorer alors que leur situation ne fait que se dégrader au fil de ces dernières années. Alors OUI, NATION veut en finir avec le pseudo-syndicalisme actuel ! OUI, NATION lutte pour la mise en, place, un jour, d’une véritable organisation syndicale défendant réellement et concrètement les intérêts des travailleurs !
2) Je cite, dixit : "Ils prétendent lutter « contre les excès du capitalisme » en refusant aux travailleurs le droit de s’organiser entre eux pour défendre leurs intérêts"
Depuis quand faut-il être communiste pour être "social" ? Depuis quand le refus du capitalisme devrait être un frein au droit d’entreprendre, au droit des travailleurs et des entrepreneurs à ne plus "lutter" l’un contre l’autre mais à se solidariser autour de projets pour le bien commun de la société ? Au nom de quoi la "dictature du prolétariat" serait-elle une solution adéquate, quand on constate les résultats que toutes ces idéologies économiques ont engendré au vingtième siècle (200 millions de morts !) ??
3) "Nation prétend défendre les intérêts des travailleurs en les divisant selon leur origine, leur religion et autres."
Je n’ai jamais lu cela sur le site de NATION. Mais puisque vous ne pouvez pas non plus vous empêcher d’évoquer la question des "origines" quand vous parlez du Mouvement auquel j’ai adhéré depuis un an, messieurs les "révolutionnaires", j’aimerais rappeler ce qu’il ne cesse pas de répéter à propos de l’immigration (et non pas à propos des immigrés, nuance). A savoir qu’elle n’était jamais qu’un ’outil au main du patronat pour faire baisser les salaires et augmenter le taux de chômage’. Que trouvez-vous à redire ?
Comme l’a osé écrire, il y a quelques jours, un journaliste (Philippe Cohen) dans le journal "Marianne" : " Où l’on apprend qu’un lobby de patrons se constitue pour régulariser leurs employés sans papiers, au moment où se développe une nouvelle offensive contre le Smic. Coïncidence ? Non cohérence !"
- http://www.marianne2.fr/Vive-les-sans-papiers,-a-bas-le-Smic- !_a85646.html
4) 1984 de George Orwell, un roman très visionnaire. Winston découvre que tout son système politique est une imposture universelle et mise tous ses espoirs sur le fer de lance de la résistance : Emmanuel Goldstein, vil opposant que toute la société doit repousser. Mais plus tard, après qu’il se soit fait capturé par l’appareil répressif, Winston apprendra que ce Goldstein n’était qu’une illusion, une fausse alternative collaboratrice avec les institutions du système.
Qui donc est le révolutionnaire ? Celui se met tout le système et ses idiots utiles sur le dos, ou celui qui croit qu’il va changer le sort des travailleurs en organisant une manifestation anti-fasciiiste avec la FGTB ?